Le blog de Rémi pour Amandne

Je tiens à publier cet article pour corriger ce qui a été relaté dans l'article de la Voix du Nord.

En effet, ce qui a été dit est complètement inexact.

Mercredi 9 décembre 2015 devait se tenir à 13H30, l'audience concernant l'erreur médicale dont a été victime Amandine.

La maman d'Amandine a jugé que sa fille devait être présente à l'audience. En effet, c'est elle la victime...

J'approuvais cette initiative et notre avocat aussi.

Notre avocat a transmis un fax plus un appel au Tribunal pour les avertir de la présence d'Amandine.

Mercredi, lorsque nous sommes arrivés au Tribunal, l'audience qui devait normalement se tenir à l'étage a été déplacé au rez de chaussée.

Au vu de la taille très petite de cette salle au rez de chaussée et après de longues discutions, il a été décidé que l'audience se déroulerai quand même dans la salle d'audience à l'étage.

Les ambulanciers qui ont conduis Amandine de l'hôpital au tribunal ont dit qu'ils pouvaient monter Amandine à l'étage en toute sécurité.

Mais le Tribunal a refusé!

Nous avons attendu trois heures au Tribunal pour que l'on nous annonce que l'audience était reportée sans tenir compte de notre désir que l'audience soit maintenue...

Cette audience devait être pour nous l'aboutissement d'un long combat. Mais cette après midi a tourné au cauchemar.

Le Tribunal nous a laissé attendre, Amandine a du attendre dans un petit couloir.

Le Tribunal n'a pas tenu compte de notre souffrance et n'a fait que rajouter de la peine...

Enfin, c'est inadmissible qu'un Tribunal ne soit pas encore équipé d'un accès handicapé....

Maintenant, nous allons devoir attendre encore 6 mois, comme si l'attente n'avait pas été assez longue...

C’est une famille qui se bat depuis huit ans pour faire reconnaître une faute médicale qui a conduit au coma sans fin d’Amandine Duverlie. Le procès d’une ancienne médecin anesthésiste de la clinique Villette se tiendra ce mercredi.

Dans ce dossier complexe marqué par des batailles d’experts, une ancienne médecin anesthésiste de la clinique Villette est renvoyée au tribunal correctionnel pour blessures involontaires.

La famille d’Amandine Duverlie se bat depuis huit ans pour comprendre ce qui a plongé la jeune femme dans un coma dont elle ne s’est jamais réveillée. Et qui en porte la responsabilité. Huit ans de procédure pour aboutir enfin, ce mercredi, à un procès.

Dans ce dossier complexe marqué par de longues batailles d’experts, une ancienne médecin anesthésiste de la clinique Villette est renvoyée au tribunal correctionnel de Dunkerque pour blessures involontaires.

Amandine, 23 ans en ce mois de décembre 2007, avait été admise à la clinique Villette pour y subir une banale intervention nécessitant une cœlioscopie. Après son anesthésie, son état s’est rapidement dégradé. Victime d’un problème respiratoire, puis d’un arrêt cardiaque et d’une anoxie cérébrale (cerveau qui n’est plus oxygéné), la jeune femme avait été transférée au CHD, en réanimation.

Aujourd’hui, à 31 ans, elle demeure dans un état végétatif, à la maison médicale Jean-XXIII de Lomme, un centre de soins palliatifs. « On n’a aucun espoir de la voir se réveiller. Pour nous, elle est comme morte », déclarait en 2009 son parrain, Dominique Caboche.

L’enquête aborde plusieurs pistes pour expliquer ce drame : un trou qui aurait été fait involontairement dans la trachée par la médecin anesthésiste lors d’une intubation difficile (c’est la thèse d’une faute médicale défendue par la famille), un choc allergique, ou une sonde qui se serait débranchée, ce qui aurait empêché d’alerter à temps le personnel sur la détresse respiratoire de la jeune femme.

Reste que le Dr Sheerperel, expert médical mandaté pour l’enquête, avait pointé dans son rapport « un certain laxisme organisationnel sur fond de tensions relationnelles », ce jour-là, au bloc opératoire.

L'audience qui devait se dérouler au mois de Juillet a été reportée au 9 Décembre 2015.

Nous devons encore patienter pour que l’anesthésiste soit jugée.